
Le dunk de William Narace, pivot camerounais
Les Lions indomptables ont dû sortir les griffes pour dompter Madagascar 80-77, portés par un Jeremiah Hill incandescent (21 points, 4 rebonds, 7 passes). La veille, à Luanda, ils avaient déjà rugi fort en infligeant un cinglant 86-65 à la Tunisie, double championne d’Afrique.
Madagascar, un duel au couteau
Privés de leur tour de contrôle Yves Missi, les Lions savaient qu’ils devaient chasser autrement. Face à des Malgaches mordants, ils ont serré les rangs et répondu coup pour coup.
Dans ce bras de fer haletant, Jeremiah Hill a été le fer de lance, multipliant les percées et les passes millimétrées : 21 points, 4 rebonds, 7 passes.
Chaque quart-temps s’est joué à la sueur et au mental, mais c’est dans les dernières secondes que les Lions ont frappé, verrouillant la défense et s’offrant une victoire au parfum de soulagement.
La Tunisie, victime d’un rugissement tonitruant
La veille, le Cameroun avait déjà marqué les esprits à Luanda en faisant tomber la Tunisie, double tenante du titre, comme un arbre sous la hache : 86-65.
William Narace avait allumé la mèche avec 20 points et une précision chirurgicale derrière l’arc. Jeremiah Hill, déjà en jambes, avait inscrit 14 points, et Yves Missi avait imposé sa loi dans la peinture (12 points, 4 rebonds, 3 passes).
Un succès large, presque triomphal, qui sonnait comme un avertissement : ces Lions-là ne craignent aucun rival.
En deux matchs, les hommes d’Alfred Aboya ont prouvé qu’ils pouvaient gagner par éclat ou par acharnement. Le collectif répond présent, les individualités brillent et la meute avance, prête à croquer quiconque se dressera sur son chemin.