
Le club Kamikaze de Douala s’est mué en dojo international le temps d’un stage unique. Trois jours pour manier les armes ancestrales japonaises sous l’œil tranchant de Maître Koum, 7e dan et expert mondial incontesté.
Depuis jeudi 15 août, les tatamis du club Kamikaze vibrent au rythme des katas et des armes traditionnelles. Près d’une trentaine de passionnés se sont rassemblés, bokken à la main et esprit affûté.
La voie ancienne du guerrier
Le Kobudo, ou “voie ancienne du guerrier”, plonge ses racines dans le Japon féodal. On y retrouve les techniques d’armures, d’épées et même d’armes à feu traditionnelles. Ici, pas de compétition : l’essence du Kobudo se vit dans le bunkai, l’analyse des mouvements, et dans des applications précises au combat réel.
Postures affûtées, gestes millimétrés
La première journée a été consacrée aux bases : positions, maniement des armes naturelles, coordination et précision des gestes. Les pratiquants, venus de diverses disciplines martiales, découvrent ou perfectionnent l’art de manier ces outils avec respect et efficacité.

Samedi, le stage s’achèvera par la remise des parchemins aux participants. Un moment solennel, symbole de reconnaissance et d’encouragement à poursuivre sur la voie du guerrier.
Laurent Jotio
